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    Mardi 28 avril 2015 à 14h30, à Saint-Nazaire, Loire-Atlantique


     

    La douleur est une expérience s’articulant autour de quatre composantes fondamentales: (i) sensori-discriminative; (ii) affective et émotionnelle; (iii) cognitive et (iv) comportementale. En s’intéressant à la première composante sensori-discriminative de la douleur, l’étude des stimulations sensorielles de haute intensité, celles qui sont susceptibles de remettre en cause l’intégrité physique de l’organisme, permet de définir la "nociception", physiologie sensorielle qui caractérise de telles stimulations. Ainsi un stimulus nociceptif périphérique, stimulation de forte intensité, déclenche une cascade d’évènements physiologiques, conduisant à l’intégration des informations codant les différents aspects de la douleur.
    Des perturbations peuvent être à l’origine du prolongement dans le temps du processus à l’origine de la douleur conduisant au développement d’une douleur chronique parfois sans cause organique, qui laisse le plus souvent le thérapeute désarmé et pour laquelle l’apport de la recherche n’en est encore qu’à ses débuts. La douleur perd alors sa signification de signal d’alarme pour évoluer vers un véritable syndrome chronique dont les effets délétères sont le plus souvent handicapants.
    Les douleurs chroniques peuvent être en rapport avec deux principales causes. On distingue principalement les douleurs par excès de nociception (inflammation, sensibilisation des nocicepteurs...) et les douleurs neuropathiques (neuropathies périphériques consécutives à des lésions de nerfs sensoriels périphériques ou neuropathies centrales consécutives à des lésions de structures relais du système nerveux central). On rencontre également des douleurs mixtes, à la fois douleurs par excès de nociception et douleurs neuropathiques, principalement dans le cas des douleurs cancéreuses.
    Le traitement de la douleur est global et prend en compte la totalité de la personne. Il repose sur une approche pharmacologique qui n’est cependant pas toujours suffisante et doit être accompagnée d’une prise en charge psychologique et d’une approche non médicamenteuse.
     

    Avec Bernard Calvino, professeur honoraire de neurophysiologie
     
     
    Conférence organisée par l'Université inter-âges de Saint-Nazaire, en partenariat avec l'AFAS

    Jeudi 19 février 2015 à 20h, à Rixheim, Haut-Rhin


     

    La douleur est une expérience s’articulant autour de quatre composantes fondamentales: (i) sensori-discriminative; (ii) affective et émotionnelle; (iii) cognitive et (iv) comportementale. En s’intéressant à la première composante sensori-discriminative de la douleur, l’étude des stimulations sensorielles de haute intensité, celles qui sont susceptibles de remettre en cause l’intégrité physique de l’organisme, permet de définir la "nociception", physiologie sensorielle qui caractérise de telles stimulations. Ainsi un stimulus nociceptif périphérique, stimulation de forte intensité, déclenche une cascade d’évènements physiologiques, conduisant à l’intégration des informations codant les différents aspects de la douleur.
    Des perturbations peuvent être à l’origine du prolongement dans le temps du processus à l’origine de la douleur conduisant au développement d’une douleur chronique parfois sans cause organique, qui laisse le plus souvent le thérapeute désarmé et pour laquelle l’apport de la recherche n’en est encore qu’à ses débuts. La douleur perd alors sa signification de signal d’alarme pour évoluer vers un véritable syndrome chronique dont les effets délétères sont le plus souvent handicapants.
    Les douleurs chroniques peuvent être en rapport avec deux principales causes. On distingue principalement les douleurs par excès de nociception (inflammation, sensibilisation des nocicepteurs...) et les douleurs neuropathiques (neuropathies périphériques consécutives à des lésions de nerfs sensoriels périphériques ou neuropathies centrales consécutives à des lésions de structures relais du système nerveux central). On rencontre également des douleurs mixtes, à la fois douleurs par excès de nociception et douleurs neuropathiques, principalement dans le cas des douleurs cancéreuses.
    Le traitement de la douleur est global et prend en compte la totalité de la personne. Il repose sur une approche pharmacologique qui n’est cependant pas toujours suffisante et doit être accompagnée d’une prise en charge psychologique et d’une approche non médicamenteuse.
     

    Avec Bernard Calvino, professeur honoraire de neurophysiologie
     
     
    Conférence organisée par la Commanderie Rixheim, en partenariat avec l'AFAS

    Conférence-débat
    Mardi 25 novembre 2014 à 15h, Institut Pasteur, Paris


     
    Avec Jean-Pierre Henry, directeur de recherche émérite au CNRS, Laboratoire Matières et systèmes complexes (MSC), UMR 7057 CNRS - Université Paris 7 Diderot

    Modératrice : Rodica Ravier, directrice de recherche honoraire au CNRS
     
     

    Conférences-débats à l'Institut Pasteur

     
    28 rue du Docteur Roux, 75015 Paris

    Entrée gratuite, dans la limite des places disponibles. Inscription préalable obligatoire auprès du secrétariat de l'AFAS.

    En partenariat avec Chercheurs Toujours - Association française des chercheurs seniors