Tim James
(Dunod, 2021, 256 p. 19,90€)
Avec une tonalité qui se veut teintée de légèreté (dans la veine de l’humour britannique, malgré l’obstacle de la traduction), l’auteur présente un panorama très complet des connaissances d’aujourd’hui sur l’Univers mais aussi des débats encore en cours entre scientifiques sur ces sujets vertigineux.
Il montre d’abord «Un Univers bien étrange» (Partie I), immense, très vieux et plutôt bizarre. Il rappelle les principales étapes des découvertes, depuis les Grecs jusqu’à aujourd’hui en passant par l’héliocentrisme de la Renaissance, la théorie de la relativité générale d’Einstein, ses 3+1 dimensions avec l’introduction du Temps, la courbure de l’espace-temps et la théorie du Big Bang.
Il s’interroge ensuite sur «Tout ce que nous ne savons pas (encore) sur l’espace» (Partie II). La singularité cosmique est encore affrontée à de nombreuses interrogations : forme et origine de l’Univers, antimatière et matière noire, accélération de l’expansion, pulsars et quasars, trous noirs, trous de ver, particules, boucles et cordes…
Tous ces termes et concepts font l’objet d’une présentation de l’état de la connaissance mais aussi des débats entre chercheurs et des interrogations autour d’une théorie du Tout qui pourrait inclure la physique quantique et la relativité générale telle que la proposa Stephen Hawking ou la théorie des cordes.
Il aborde enfin le sujet de «La vie dans les étoiles» (Partie III) à partir de la définition de la vie convenue par la NASA en 1994 : «un système chimique autonome capable d’une évolution darwinienne». Combien peut-il y avoir de planètes dans des zones «boucle d’or» où la vie pourrait se développer ? Et peut-on répondre au paradoxe de Fermi ?
Même si les concepts et les différentes théories sont souvent difficiles à appréhender pour le non scientifique, le livre se lit avec facilité et fournit une passionnante vision de la singularité de l’Univers.
«Quelle chance d’être entourés de tant de mystères qui attendent désespérément d’être résolus et quelle chance de vivre dans un Univers bien plus grand que notre imagination !»
«Je crois vraiment, et je pense que je le croirai toujours, que c’est la science qui sera la clé pour sauver notre espèce».
Telles sont les phrases de conclusion de l’auteur.